Comment mes chers amis vous faire comprendre ce qui se passe lors de la combustion du bois sans qu’on m’en tienne rigueur?
Ah, je sais, le feu de camp en soirée, après une si belle journée de kayak, si rassembleur, si réconfortant, si chaleureux... Le moment par excellence où nos histoires seront contées et entendues, où nos joyeux lurons s’exprimeront avec tant de folies; incontournable. Malgré tout, est-ce qu’il y aurait moyen de ne pas exagérer? À l’ère où nous sommes, vous avez entendus parler des changements climatiques. La communauté scientifique est unanime, on ne s’en va pas dans la bonne direction. Et, au moment, d’écrire ces lignes, l’hémisphère nord sans exception subit des records de chaleur. Nous en sommes tous responsables. Certains s’appliquent un peu, d’autres mieux, afin de réduire notre impact sur notre belle planète. Courir les rivières nécessite nos voitures et son pétrole qui part en fumée, ou plutôt en dioxyde de carbone, le fameux CO2, responsable de l’effet de serre. Soyez rassuré, je continuerai moi-même à courir les rivières pour m’amuser à l’une de mes activités préférées, j’en gaspille aussi du gaz. Mais quand j’ai la possibilité d’en émettre moins, j’y pense, je m’applique. Un feu de camp turbo-réacteur, est-ce vraiment nécessaire? Le bois sec est constitué de 50% de carbone. Ben oui, le principal produit de la combustion du bois, c’est le dioxyde de carbone. Vous le savez déjà. Une bûche, c’est du CO2 emmagasiné. Est-ce vraiment nécessaire d’en relâcher tant, parfois, en misant sur la construction du plus gros feu de joie de toute l’existence? Un beau feu tranquille, bien réconfortant malgré tout, peut être tout autant satisfaisant! Sans vouloir brusquer personne, les pyromanes, vous n’auriez pas envie d’y penser lorsque l’envie vous prend de brûler un hectare par soir? La Terre vous en remerciera, moi, d’autres membres du club, vos enfants aussi!
Sans rancune!
Bertrand
(C'était un message provenant d'un membre du club qui ne réflète en rien l'opinion du CA.)